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On en parle

Sujets prochainement traités:

 

  1. 04 octobreà 20h30, Espace Santé Hôpital d'Alençon: nouveautés en diabètologie
  2. 31 mars à 20h30, salle Cavallier Hôpital d'Alençon: urologie avec le Dr Bourlaud
  3. 09 novembre20h30, salle Cavallier Hôpital d'Alençon : la crise du milieu de vie
  4. Sujets en gestation: prescription de kiné, de semelles orthopédiques et autres orthèses, troubles bipolaires, annonce du mauvais diagnostic, maladies nosocomiales et hygiène du cabinet, nouvelle norme 1.40 de télétransmission des FSE etc...

 

Résumé de la réunion sur HTA animée par le Dr Richardeau

Résumé de la réunion sur la traumato.et la rhumato. par les Drs Lanot et Pichereau.

Résumé de la réunion du 21 septembre sur les urgences par les Drs Couton et Puech

Résumé de la réunion du 23 janvier sur les urgences cardiologiques

Résumé de la réunion sur le sida par le Dr Mouhadjer

Résumé de la réunion sur le diabète par le Dr Houlbert

Résumé de la réunion sur l'hématologie par le Dr Frenkiel

Résumé de la réunion sur l'insuffisance rénale chronique par le Dr Quéré

Résumé de la réunion sur la douleur de l'enfant par le Dr Mérouani

Résumé de la réunion sur la migraine par le Dr Mérouani

Résumé de la réunion sur les nouveaux pansements par Mmes Viot et Egon, pharmaciennes de l'hôpital

Résumé de la réunion sur la douleur de l'enfant 2 (le retour) par le Dr Mérouani

La femme de 50 ans par le Dr Piton

La prostate

Nouveautés thérapeutiques: Diabète de type 2 par le Dr B.Salmon

Tout petit résumé de la réunion de pédiatrie de janvier 2004

Résumé de la réunion sur la stratégie antibiotique dans les infections respiratoires

Surveillance de la grossesse à bas risque

Résumé de la réunion de pédiatrie de juin 2004

Résumé de la réunion sur l'ostéoporose de octobre 2004

Résumé de la réunion sur l'hypothyroïdie de décembre 2004

Résumé de la réunion de cardiologie (troubles du rythme)

Résumé de la réunion sur la diététique infantile

Résumé de la réunion de sexologie par le Dr Cudicio

Quelques notes sur la réunion d'urologie d'octobre 2005 (Dr Bourlaud)

La crise de milieu de vie Dr J-Paul Berthet

Hépatites virales Dr Anacréon

Diagnostics différentiels de la migraine Dr Mérouani 06-02-2007

HTA

HTA DE FEMME ENCEINTE

I Définition

HTA gravidique : se définit par une PAS> 140 mm Hg et / ou PAD> 90 mm Hg, à deux consultations successives.

II Classification

III Traitement

HAUT

MESURE DE PA

-Manomètre

-colonne à mercure (précis à 2 mm Hg)
-anéroïde (précis à 5 mm Hg) vérifié une fois/ an


-Brassard
-
Longueur : 2/3 de la longueur du bras
-Largeur  : 2/3 de la circonférence du bras
-3 tailles : -Nle = long de 20 à 28 cm
-pour obèse = long de 32 à 42 cm
-pour enfant = long de 13 à 20 cm

-Conditions de mesure :

-Après au minimum 5 minutes de repos
-A distance de : stress, repas, effort, froid, prise d’alcool ou tabac ou café (30 min minimum), douleur.
-Bras nu, position couchée ou assise

-Mesure tensionnelle :

-Stéthoscope : à 2 doigts du brassard, sur l’artère humérale.
-Bruits de Korotkoff : 5 phases :
-I= systolique
-V= diastolique

Il faut faire deux mesures, aux deux bras, lors du premier examen.Chez le vieillard, en décubitus et debout à 1 et à 3 minutes, pour la recherche d’HTO (plus de 30 mm Hg de différence)
-OMS= 3 mesures lors d’une consultation

-Objectifs :

<140/90 mm Hg
<130/80 ou 130/85 :
diabétique et insuffisant rénal
<125/75 : insuffisant rénal avec protéinurie supérieure à 1g/ l

Etude HOT : <139/83

MAPA

-Mesure de la PA en dehors du cabinet : apporte des informations essentielles pour le diagnostic de l’HTA.
-Permet l’enregistrement sur 24 h
2 méthodes : auscultatoire (microphone), ou oscillométrique.

    1. Bilan

      -ECG de repos
      -glycémie, cholestérolémie, K+, créatininémie, bandelette urinaire (hématurie, glycosurie, protéinurie)

    2. Intérêt
      1. ECG

        -HVG (SV1 + RV5 ou V6> 35mm), faible spécificité

        (pas d’indication à l’écho dans une HTA simple)

        -ischémie myocardique

        -troubles conductifs / rythmiques (utilisation des béta-bloquants)

      2. glycémie à jeûn : DNID qui majore le risque de complication
      3. bilan lipidique
      4. Kaliémie pour l’hyperaldostéronisme
      5. Créatine :
        pour rechercher une néphropathie
        -apprécier le retentissement de l’HTA
        -apprécier la fonction rénale avec l’introduction de certains traitements (IEC)

    HTA SECONDAIRE

Principales causes :

A)Néphropathies
-Interrogatoire
-clinique
-biologie
-diagnostic :écho rénale , UIV, artériographie, scintigraphie rénale, biopsie rénale.

B)HTA réno-vasculaires

1)Causes

-lésions athéromateuses : homme de plus de 45 ans, polyvasculaire, souvent unilatérales (75%)
-lésions fibrodysplasiques : 25% des HTA RV : femmes jeunes, bilatérales.
-rares : sténoses radiques, trauma lombaire…

2)Quand la rechercher

-HTA de début brutal, résistante au traitement, souffle abdominal et élévation de la créatinine sous IEC ou ATII

3) Examens

- écho doppler
- angiographie numérisée par voie veineuse
- TDM spiralée
- artériographie

4) Diagnostic d’imputabilité dans l’HTA d’une sténose rénale

  • C) HTA par hyperaldostéronisme primaire
    1. Quand la suspecter : Quand l’HTA est associée à une kaliémie inférieure à 3,7 mmol/l (voire 3,9 sous traitement)
    2. Confirmation : -chez un patient ayant un régime normosodé, sans traitement interférant , depuis 15 jours.
      -dosage de : la rénine active plasmatique
      l’aldostérone plasmatique
      l’aldostérone urinaire sur 24h
      -hyperaldostéronisme I : rénine active basse, aldostérone plasmatique élevée
      hyperaldostéronisme II : rénine élevée, aldostérone élevée
    3. Diagnostic étiologique :
    1. Traitement

      - Adénome

      -chirurgical
      -taux de normalisation de la PA 50 à 70% des cas

      -hyperplasie des surrénales
      spironolactone
      avec IC ou diurétiques thiazidiques

      D) Phéochromocytome

    1) Quand le suspecter


    -triade : sueurs, céphalées, palpitations
    -HTA paroxystique
    -associé à des épisodes d’HTO
    -HTA résistante au traitement
    -associé à des affections héréditaires (Recklinghausen, Wermer,…)

    2)Confirmation du diagnostic

  • -dosage sur 24h dans les urines des métanéphrines et normétanéphrines (supérieures à 700µg/ 24h)
  • 3)comment le localiser

  • F) Syndrome de Cushing
  •  

    HTA DES PERSONNES AGEES

    URGENCES HYPERTENSIVES

    I Définitions

    II Prise en charge

    III Moyens thérapeutiques

    TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION

    1. Les diurétiques
    1. Les béta-bloquants
      1. Agissent sur les récepteurs ß1 (cœur, rein) et ß2 (vaisseaux) - en phase aiguë : diminution du débit cardiaque (baisse de la FC) et augmentation des résistances périphériques, donc pas d’effet hypotenseur.

        - en phase chronique : baisse du débit cardiaque et baisse des résistances périphériques.

        - de la sécrétion de rénine, Angiotensine II et Aldostérone

      2. L’efficacité antihypertensive des ß- est comparable donc le choix se fait selon le terrain (diabète, cardiosélectif, BPCO…)
      3. Toujours rechercher les contre-indications, les effets secondaires.
    2. Les IEC
  • c. Contre-indications
  • d. Choix d’un IEC

    Tous ont une action comparable sur la baisse de la PA.

    D. Les inhibiteurs calciques

  • E. Les antihypertenseurs centraux
    1. a-bloquants
    1. Antagonistes de l’angiotensine II

    MESURES NON PHARMACOLOGIQUES

    1.Arrêt du tabagisme : Le tabac entraîne une augmentation de la PA de 5 à 10 mm Hg dans les 15 à 30 minutes qui suivent la consommation d’une cigarette.

    2.Réduction pondérale :

    3. Activités physiques :

    - sédentaire : risque de développer une HTA X 2

    4. Alcool : - élève le niveau de la PA si > 30 ml d’éthanol (= 25 cc de vin)

    5. Stress : - Aucune étude n’a montré d’amélioration des chiffres tensionnels par la pratique de la relaxation.

    6. Modification des habitudes alimentaires :

    - Apports de Na :

    Les sujets âgés et de race noire sont plus sensibles à l’excès de sel.Régime modérément salé : 100 mmol sel / jour.
    Pas de régime sans sel strict pour une HTA non compliquée.

    - Potassium :

    Un régime alimentaire supplémenté en K permet d’abaisser les chiffres de PA (viandes, poissons, fruits secs).

    - Calcium :

    Le calcium abaisse les chiffres de PA chez les hypertendus. -800 à 1200 mg / jour.

    - Caféine :

  • Effet vasopresseur : augmentation de la PA, mais transitoirement.
  • - Lipides :Rôle peu important sur la TA, mais augmentent le risque cardiovasculaire.

    STRATEGIE D'UTILISATION

    I Principes généraux

    A)règles hygiéno-diététiques

    B) prescription

    II Choix d’un antihypertenseur selon le terrain

    A) HTA sujet âgé :

    B)HTA sujet noir :

    C)HTA de l’enfant :

    III choix du traitement antihypertenseur en fonction de la pathologie - HTA+ cardiopathie

    IV combinaison d’antihypertenseurs

     

    V Surveillance de l’hypertendu

    VI Les associations fixes disponibles

    1) Association diurétiques/ ß-bloquants : - Avantages : prouvés par les études, action potentialisatrice.

    1. Bi thérapies en première intention :

     

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    TRAUMATOLOGIE ET RHUMATOLOGIE
    ( Drs Lanot et Pichereau)

     

    TRAITEMENT DE LA MALADIE DE DUPUYTREN

    - Quand faut-il opérer :

    - si IPP touchée : opérer

    - si MP touchée : opérer selon la gêne

    - si l’angle est supérieur à 25° opérer.

    - cas particulier: le nodule palmaire doit être opéré en fonction de la gêne (pronostic bon en général).

    - Technique opératoire :

    INTERVENTION : aponévrectomie (durée 1h minimum)

    durée hospitalisation 5/j

    suites : quelque fois attelle 15j

    IPP 4 à 5 semaines

    plaie quelque fois importante (perte de substance)

    Pour mémoire :

    Actuellement certaines équipes proposent la fasciotomie à l’aiguille, résultats corrects mais tout le monde ne le fait pas.

    Maladie professionnelle non reconnue.

    Diagnostic différentiel : chieropathie diabétique

    algodystrophie avec retractions tendineuses

    griffe neurologique cubitale.

     

    SCENARIO D’UNE ENTORSE DU GENOU AVEC RUPTURE DE CROISES

    Allo! Docteur!

    Je suis à Chamonix, je suis tombé à ski. Je n’ai pas déchaussé. On m’a mis une attelle plâtrée, il n’y avait rien à la radio. Qu’est ce que je dois faire?

    Réponse du Médecin

    5 questions à poser :

    1) dans quelle position ou quel mouvement êtes vous tombé?

    2) est ce que ça à craqué?

    3) est ce que vous avez eu l’impression que c’était grave?

    4) est ce que vous avez pu vous relever?

    5) est ce que ça a gonflé?

    Si oui aux 5 questions : 98% diagnostic d’une rupture du croisé.

    CONDUITE A TENIR:

    1) Soulager : Attelles, AINS, Antalgiques glaçage.

    Ponction si hématome important

    Pas d’anticoagulants.

    2) Au bout de 10 jours :

    Examen clinique : Signe de Lachmann et ressaut rotatoire

    Confirmation du diagnostic

    Mise en rééducation en vue d’obtenir:

    UN GENOU SEC MOBILE ET INDOLORE

    3) Au bout de 6 semaines :

    - Si le genou est sec mobile et indolore on peut intervenir.
    - Qui opére t’on? plutôt les jeunes sportifs, pour les plus vieux agir en fonction des besoins sportifs.

    INTERVENTION

    Mise en place d’une auto-greffe

    Hospitalisation 5 à 10 j puis Centre de Rééducation ou kiné en ville.

    Reprise des sports après 6 à 8 mois

    AT 3 ou 4 mois.

    TENDINITES

     

    C’est trop souvent un diagnostic "fourre tout". Il faut pour affirmer une tendinite que soient réunies les 3 conditions suivantes:

    - douleur à la palpation du tendon

    - douleur à la contraction contraire du tendon

    - douleur à l’étirement passif

    1) EPICONDYLITE COUDE

    ETIOLOGIE: gestes répétitifs (ex: taille haie) travail (maladie professionnelle).

    DIAGNOSTIC: - extension contrariée des doigts, coude

    - douleur à la palpation.

    - extension du coude, flexion forcée main poignet ==> douleur

    DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

    - cervicalgie?

    - compression d’une branche du nerf radial ==> faire EMG

    TRAITEMENT:

    - a peu près rien d’efficace à coup sûr et isolément

    - AINS = 0

    - kiné: massages transverses profonds

    - remusculation excentrique

    - orthèse

    - infiltration

    - intervention chirurgicale: desinsertion du tendon

    => racoucissement: diminution de la douleur

    =>intervention: 20 min, hospitalisation 1J, arrêt de travail: 4 mois, résultats: Résultats: AT 30% +, le reste 70% +!.

    2) DE QUERVAIN:

    - le geste diagnostic pathognomonique: pouce sur la base du 5ème et abduction ==> douleur

    - infiltration possible (attention complication principale: atrophie cutané)

    3) ROTULE

    - concerne en majorité des sportifs.

    - douleur du tendon rotulien à la porte de la rotule (au départ la douleur peut ne pas être nette)

    - traitements: --> infiltration mais risque de fragilisation

    --> peignage chirurgical

    Diagnostic différentiel des tendinites: la fibromyalgie ou les TM5.

    TRAITEMENTS LOCAUX DES GONARTHROSES

    Avant 50 ans:

    1) Infiltration de corticoïdes

    2) Acide hyaluronique (hyalgan, artrum): implants médicaux non remboursables 2000 francs les 3 injections ==> résultats à voir!

    3) Lavage articulation, toilettage + acide hyaluronique donneraient de bons résultats.

    ACTUALITE SUR LES PROTHESES

    1- GENOUX:

    - uni compartimentale: se fait moins

    - femoro patellaire: ne plus faire

    - totale: 3 types: --> charnière

    --> stabilisée (sans croisé postérieur)

    --> non stabilisée (formation des croisés)

    - âge moyen 60-65 ans

    - avant faire orstéotomie: durée 10 ans

    Résultat de la prothése: arrêt du sport, le genou ne sera plus jamais comme avant (mais efficace sur la douleur).

    2- HANCHE: RAS de très nouveau.

    3- POIGNET, COUDE: existe peu (polyarthrite rhumatoïde).

    4- EPAULE

    Préférer la prothèse totale. Actuellement, il existe avec une prothèse tête uniquement. Limite peu la qualité de la coiffe des rotateurs.

    5- CHEVILLE: n’existe pas en pratique.

     

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    LES URGENCES

    ASTHME CHEZ L'ENFANT

    1 – EVALUER LA GRAVITE

    2 – PRISE EN CHARGE A DOMICILE

    1- en première intention :

    Bêta 2 adrénergjques en aérosol doseur + chambre d'inhalation 3 doses (3 fois 1 dose) à répéter 20 mns après puis réévaluation à 1 heure

    2- succès stable:

    (càd disparition de la dyspnée et DEP > 75 %)

    Traitement de consolidation : Bêta 2 per os pendant 8 jours cs Médecin traitant

    3- échec ou signes de gravité:

    Bêta 2 en S.C. (BRICANYL* SC : 1/2 amp pour un enfant de 30 Kgs)

    + Corticoïdes oraux (CELESTENE* par exemple : 10 gttes Kg)

    4 -succès à 1 heure:

    Traitement de consolidation : Bêta 2 per os pendant 8 jows

    Corticoïdes per os (1 mg/Kg/jr) pdt 48 h

    Cs Médecin traitant

    Pas besoin d'Hospitalisation

    5- si absence d'amélioration à 1 heure:

    Hospitalisation +++

    3- PRISE EN CHARGE A L'HÔPITAL

    1- en première intention

    Nébulisation de Bêta 2 + ATROVENT* + O2

    à répéter à 20 mns

    Posologies : VENTOLINE* : 0,03 ml/Kg (limites < 0,3 et > 1 m1)

    BRICANYL* 1 gtte/Kg (dose adulte si poids > 30 Kgs)

    ATROVENT* dosette pédiatrique

    2- amélioration à 1 heure

    (càd succès stable : DEP > 75 % et Sat° > 95 %)

    Retour à domicile avec : Bêta 2 per os pendant 8 jours

    Corticoïdes per os (1 mg/kg/jr) pendant 48 h

    cs Médecin traitant pour évaluation de la maladie

    3- aucune amélioration

    (càd DEP < 75 % , Sat° < 95 % et dyspnée)

    Hospitalisation dans le service car crise sévère : ASTHME AIGU GRAVE

    4- CAT EN CAS DE CRISE SEVERE : A-A-G-

    1- en première intention

    - Nébulisation de Bêta 2 en discontinu : 20 mns toutes les 2 heures ,puis toutes les 4 heures

    - Corticoïdes : HSHC 5 mg/Kg/4 h

    ou SOLUMEDROL* 2 mg/kg/6 h

    - Oxygénotllérapie à 3 1/mn

    - Hydratation à 2.2 l/m²

    - Antibiothérapie facile par l'Amoxicilline

    - Pas de sédatifs

    - Théophylline ? ? 1 mg/Kg/h mais sous surveillance biologique +++

    2- si aggravation

    SALBUTAMOL en I.V. dose de charge en IVD : 5 gamma/K g

    puis IVSE : 0,2 gamma/Kg/mn

    dose à doublée toutes les 20 mns si inefficacité jusqu'à une dose maxi de 2,5 gamma/kg/min . (arrêt si tachycardie > à 200)

    3- si inefficacité = INTUBATION ET VENTILATION

    ASTHME AIGU GRAVE

    A.A.G.

    ARBRES DECISIONNELS

    A . PRE-HOSPITALIER

    1. AMELIORATION

      TTT de fond + B² per os et suivi à domicile

    2. PAS D’AMELIORATION

    Bricanyl en S.C. + Corticoïdes

     

    B. A L'HÔPITAL

    Aérosols B²- Atrovent + O²

    SI AMELIORATION AU BOUT D’UNE HEURE :

    Retour à domicile B² et Corticoïdes per os Suivi par le médecin traitant.

    SI PAS D’AMELIORATION AU BOUT D’UNE HEURE : ASTHME AIGU GRAVE

    Aérosols 20mn toutes les 2 h, puis 4h. Corticoïdes : Solumedrol 2 mg/kg/6h. O² à 3l/mn . Hydratation à 2,2l/m². Antibiotique : Amoxicilline

    SI AMELIORATION : Poursuite du TTT

    SI PAS D’AMELIORATION : Salbutamol IV : charge 5 gamma/kg puis 0,2 gamma/kg/mn à doubler  toutes les 20 mn si inefficace, jusqu’à 2,5 gamma/kg/mn

    SI PAS D’AMELIORATION : Adrénaline 1mg/h SI PAS D’AMELIORATION : I.O.T et V.A.

     

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    INFARCTUS DU MYOCARDE

    URGENCE CARDIOLOGIQUE fréquente : 200 000 cas/an.

    Amélioration du pronostic grâce aux U.S.I.C, et aux nouvelles thérapeutiques (B-bloquants puis revascularisation).

    Nécessité d'une Hospitalisation rapide pour bénéficier des techniques de revascularisation et diminuer la mortalité.

    DEFINITION

    = Nécrose ischémique myocardique liée à l'occlusion totale thrombotique aiguë d'une artère coronaire, le plus souvent suite à la rupture d'une plaque d'athérome (soit artère coronaire athéromateuse avec angor, soit sur plaque jeune = IDM inaugural).

    EPIDEMIOLOGIE

    - L'ATHEROSCLEROSE (ATS) CORONAIRE est la principale cause de l'lDM (lésion d'athérome -rupture de plaque - thrombose) ; mais dans plus d'un cas sur deux, l'IDM est inaugural (Il n'existe donc pas de parallélisme entre l'importance de l'ATS et la survenue d'un IDM).

    - FACTEURS DE RISQUE : hypercholestérolémie, HTA, tabac, diabète, facteurs psychosociaux, facteurs héréditaires, obésité, sédentarité, hypertriglycéridémié, age et sexe.

    - Autres agents responsables : le SPASME (Angor de Prinzmétal). la dissection coronaire l'embolie coronaire

    ANATHOMOPATHOLOGIE

    1 - Artère Coronaire Gauche :

    - I.V.A. : nécrose des 2/3 ont, du septum,de la pointe du VG, de la paroi latérale du VG - IDM antérieur.

    - Artère Circonflexe, Diagonale ou Marginale gauche : nécrose de la paroi latérale du VG -IDM latéral.

    2 - Artère Coronaire Droite :

    . nécrose du 1/3 inf, du septum, de la face inf, du VG . et atteinte du VD si lésion proximale - IDM inférieur.

    A noter :

    - l'atteinte du VD est très rarement isolée.

    - l'existence d'une circulation collatérale est importante mais elle ne se développe que si il y a une ischémie chronique.

    -Ischémie sous endo = onde T positive, ample, pointue = précoce (< Hl ) mais transitoire

    -Lésion sous épi = sus décalage de ST, convexe vers le haut, > 1 mm en frontal, > 2 mm en précordial, dans deux dérivations contiguës = signe le caractère trans mural de l'ischémie; au maximum : onde de Pardee (englobement onde T)

    -Rechercher des signes en miroir +++ ; sous décalage de ST dans le territoire diamétralement opposé à celui de l'IDM

    -Nécrose = onde Q, > à 0,04 sec et au moins égale à 1/3 onde R = tardive > H6

    NB : Lésion sous endo = sous décalage ST isolé = IDM non trans mural sans onde Q (20% des cas)

    Examens biologiques : - Myoglobine (dés H2)

    - CPK (dés H4, maxi à H24, NI en 4 jrs)

    - CPK-MB (dés H4, maxi H24)

    - Troponine (dés H4, maxi H24, Nl en 10 jrs)

    Examen Clinique - apprécie conséquences hémodynamiques de l'IDM.

    - recherche de complications

    - recherche de contre-indications à la thrombolyse.

    A noter : - Onde de Pardee : à différencier de l'onde T pointue et symétrique de l'ischémie qui précède.

    - L'apparition d'un Bloc de Branche droit (élargissement QRS en Vi ) ou gauche sur un IDM est un signe de gravité.

    - Si persistance du sus décalage : penser à l'ectasie pariétale.

    TRAITEMENT

    = Hospitalisation en U.S.I.C, si doute devant une douleur thoracique prolongée.

    TRAITEMENT STANDARD

    - Surveillance scopée, tensionnelle

    -1ére VAV avec du G5%

    - 2eme voie avec du NaCl 0,9%

    - OXYGENE d'emblée au MHC (12 à 16 l/min) puis aux lunettes

    - HEPARINE : bolus de 50 UI/Kg puis 500 UI/Kg/24h pendant 4 à 5 jours

    - ASPIRINE : 250 mg en IV ou PO : de la mortalité de 20 % par effet antithrombotique.

    - TRINITRINE : aucune indication en phase aiguë sauf si signes de congestion pulmonaire ; mais CI si IDM du VD et si petite TA. ,

    - ANTALGIQUES ++++ : MORPHINE 1 amp de1 cg diluée dans 10 cc = 1 mg/cc

    Titration : 2 mg par 2 mg

    - Anxiolytiques

    - ANTI ARYTHMIQUES : aucune injection systématique ; seulement si ESV nombreuses, polymorphes et proches de l'onde T -> XYLOCAINE* en IV.

    - ATROPINE* 0,5 à 1 mg si malaise vagal.

     

     

    PHYSIOPATHOLOGIE

    L'occlusion coronaire est le primum-movens de l'IDM. Cette occlusion provoque donc une ischémie myocardique sous endocardique puis sous épicardique. D'où une mort cellulaire avec libération d'enzymes spécifiques (CPK, Myoglobine, Troponine). Cette nécrose entraîne une diminution de la contractilité myocardique avec une zone d'akinésie. Pendant les quinze premiers jours post IDM, sur la zone d'akinésie, il existe un phénomène de remodelage ventriculaire gauche avec dilatation de la zone et donc possibilité de formation d'un anévrysme.

    La taille de l'infarctus est fonction de la localisation de la thrombose (proximale), de l'existence d'une circulation collatérale pré existante, du conditionnement du myocarde (phénomènes d'ischémie sévère pré occlusion), de la durée de l'occlusion (nécrose complète à H6).

    FONCTION VENTRICULAIRE

    = Atteinte de la fonction de pompe du VG (proportionnelle à la masse nécrosée)

    - dépression fonction systolique.

    - mécanismes compensateurs : hyper contractilité de la paroi controlatérale.

    - altération fonction diastolique (défaut de remplissage, œdème dans la zone infarcie).

    DIAGNOSTIC POSITIF

    - DOULEUR +++ : douleur prolongée et continue depuis 30 tains, trinitro-résistante.

    -ECG +++ - affirme le diagnostic (Signes Direct et Indirect)

    - localise l'IDM

    - date l'IDM

    B-BLOQUANTS : TENORMINE*

    1 Amp, de 5 mg en IVL de 5 min puis 1 Amp, 15 min plus tard fonction de la T.A, et du pouls puis relais per os : ½ cp/12h.

    Objectif: pouls entre 45 et 60 /min

    Indication : si douleur +, si pouls > 100 et si TA > 10

    Conne indication : pouls < 100, TA < 10, BAV II ou III, IVG, BPCO ou Asthme.

    But : diminuer la mortalité, le risque de TV les récidives d'IDM, tenter de limiter la taille de la nécrose en protégeant le myocarde ischémique. Les B-Bloquants s'oppposent à l'état d'hyperadrénergie qui accompagne tout IDM avec comme résultat une diminution de la consommation d'O2 et une meilleure stabilité electrique. De plus ils entraînent une amélioration de la perfusion coronaire par allongement de la diastole et redistribution au profit des zones

    sous endocardiques.

    THROMBOLYSE INTRA VEINEUSE

    - Indications : jusqu'à H12

    - Contre Indications : Diathèse hémorragique, hémorragie active, HTA mal équilibrée, ponction IM ou artérielle < J10, Trauma crânien ou une intervention chir < J8, AVC < Ml, rétinopathie diabétique hémorragique, UGD < M3, RCP < J10, dissection aortique ou une péricardite, age > 75 ans.

    - Produits :

    STREPTASE* (Streptokinase) :

    1.5 Million d'UI en 60 mn + 200 mg d'HSHC

    Inconvénients : Flush, Allergie, Nausées, Hypotension orthostatique, Fièvre...

    Avantages : pas chère : 750 F/inj.

    N'est pas réutilisable à cause de la synthèse d'Ac anti Streptase.

    Héparine différée

    ACTILYSE* (t-PA) :

    Protocole : J5 mg en bolus IV

    puis 0, 75 mg/Kg en IVSE sur 30 mns (maxi 50 mg)

    puis 0,50 mg/Kg en IVSE sur 60 mns (maxi 35 mg).

    (posologie moyenne : 1mg/Kg avec mari 100 mg).

    Avantages : plus efficace, pas de synthèse d'Ac.

    Inconvénients : - le prix : 7500 F/dose

    - risque plus d'hémorragie cérébrale.

    - ½ vie courte donc risque de rethrombose

    Association avec l'Héparine de ce fait.

    RAPILYSIN* (r-PA)

    2 bolus de 10 U à 30 mn d'intervalle

    prix : > 5000 F

    Association à l'héparine

    - Critères de réussite :

    cliniques : disparition brutale de la douleur

    ECG : disparition du sus décalage de ST

    RIVA : trouble du rythme idio ventriculaire bien toléré

    Onde Q Plus précoce

    Enzymatique : pic plus précoce (avant H14 pour les CPK)

    ANGIOPLASTIE

    - Indications : Echec de la thrombolyse (30% des cas) -> Angioplastie de sauvetage

    Contre Indications à la thrombolyse -> Angioplastie primaire

    Choc Cardiogénique lors d'une nécrose majeure

    mortalité passe de 90 % à 40 % si angioplastie sous assistance circulatoire

    DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

    - Dissection Aortique

    - Pericardite Aiguë

    - Embolie Pulmonaire

    - Affections pleuropulmonaires, digestives. . .

    - Douleurs neurotoniques, pariétales. . . .

    EVOLUTION

    Si thrombolyse efficace : amélioration état clinique. Pronostic : à 1 mois : mortalité de 6 % (avant 40 %)

    Evolution habituelle : - fièvre (proportionnelle à la masse nécrosée)

    - sédation progressive de la douleur

    - apparition de l'onde Q

    - Î CPK, myoglobinémie et troponine

    Lever vers le 3eme ou 4eme jour si pas de complications.

    Surveillance en U.S.I.C.

    PAR LA SUITE -> BILAN afin d'évaluer les facteurs pronostiques

    - Echographie Cardiaque

    - Mesure de la fraction d'éjection

    - Holter rythmique

    - Recherche des potentiels tardifs : si négatifs : bon pronostic / si positifs : pas de valeur catégorique mais

    risque de troubles du rythme.

    - Test d'effort sous maximal vers J7 : recherche d'une ischémie résiduelle.

    - Coronarographie : phase aiguë ou plus tard.

    COMPLICATIONS

    1 - PRE HOSPITALIERE

    - 40 % des décès liés à l'IDM surviennent dans l'heure qui suit le début des signes cliniques ; principale cause : la fibrillation ventriculaire.

    - Intérêt de la prise en charge rapide et de la mise en place d'un réseau de DSA

    2 - PHASE HOSPITALIERE

    - Mortalité de 40 % à 1 mois si absence de thrombolyse et de 3 à 9 % si thrombolyse.

    - Insuffisance Cardiaque

    1) Insuff Card. Congestive

    Traitement à domicile par Diurétiques à action rapide

    voire Tonicardiaques si Mauvaise hémodynamique (TA < 9)

    si gravité +++ : IOT

    2) Choc Cardiogénique (5 à 10 % des patients hospitaliers) = signes de bas débit (marbrures, polypnée...) + P.A. syst. < 90 mmHg

    Traitement : Angioplastie voire assistance par contre pulsion diastolique.

    3) Autres chocs de l'IDM : vagal et hypovolémique

    4) IDM du Ventricule Droit (à l'ECG : dérivation V4R +++) si atteinte du VD : défaut de remplissage du VG donc les Vasodilatateurs sont CONTRE INDIQUES.

    Traitement : Remplissage + Tonicardiaques

    - Complications Mécaniques

    1) Rupture de la paroi libre du cœur 85 % des complications mécaniques responsable de 10 % des décès à la phase aiguë de

    l’IDM

    douleurs persistantes sur IDM, puis dissociation électromécanique par tamponnade

    2) Rupture septale

    dans 5 à 8 % des cas

    dans les IDM antérieurs et inférieurs

    d'ou C.I.V. -> shunt G/D -> Insuff. Cardiaque Globale.

    souffle en rayon de roue

    4) insuffisance Mitrale

    dans 5 % des cas par rupture de pilier ou de cordage, par dysfonctionnement ischémique des piliers

    5) Complications mécaniques retardées

    - Anévrysme du VG : clin : masse battante

    RP : cardiomégalie

    ECG : persistance du sus décalage

    Echo Cœur : ectasie

    complications : Embole systémique

    Trouble du rythme ventriculaire

    Insuff.Cardiaque

    - Faux Anévrysme du VG : rupture de la paroi libre du cœur en péricarde cloisonné

    - Troubles du Rythme

    1) supra ventriculaires :

    Bradycardie sinusale

    Tachycardie atriale : tachycardie sinusale

    ESA

    Fibrillation auriculaire (10 à 20 %)

    Flutter auriculaire

    Tachysystolie auriculaire

    2) ventriculaire :

    RIVA (tachycardie ventriculaire lente)

    ESV

    Tachycardie ventriculaire

    Fibrillation ventriculaire

    - Trouble de conduction

    Bloc sino auriculaire

    BAV I, II ou III

    Bloc intra auriculaire

    A noter : - dans les IDM inf : BAV I II ou III sont BENINS -> Surveillance.

    - si dans IDM ant. apparaît un BAV ou un Bloc de Branche -> EES

    - Complications thromboemboliques

    Thrombose intra cardiaque

    Thrombophlébites des MI

    - Péricardite

    - Menaces d'extension de l'IDM par ré occlusion

    Risque de re nécrose est de 25 %

    COMPLICATIONS TARDIVES

    - Syndrome de DRESSLER

    à la 3ème semaine, par phénomène immunoallergique

    Péricardite + Epanchements pleuraux

    Traitement : AINS

    - Syndrome Epaule - Main : complications articulaires

    - Anévrysme du VG

    - Insuffisance Mitrale

    - Troubles du rythme ventriculaire

    - Reprise évolutive de la maladie coronarienne (importance du traitement des facteurs de risque)

    - Insuffisance cardiaque ischémique

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