DOULEUR FRACTURAIRE CHEZ UN ENFANT DE 6 ANS
5 ans : âge charnière = auto évaluation
- Enfant : gravité de laccident = intensité de la douleur
- Parents : anxieux sur le diagnostic et le pronostic
- Signes du stress et de lanxiété très proche de ceux de la douleur
- Douleur intense sur fracture et surtout proximale
- Evaluation précise demblée nest pas une nécessité
- Evaluation plus précise après les premiers soins et climat de confiance
Fractures des membres 9/10 isolées
- Examen complet = crâne - thorax - abdomen.
Avant Antalgiques
- Trauma cranien = Pas de morphinique ni anxiolytique avant bilan complet
- Douleur fracturaire intense peut masquer une autre douleur (C.I.D.N. = double douleur)
- Immobilisation par attelle +++
- Enfant 1/5 arrivant aux urgences est immobilisé
- Diminution de la douleur > certitude diagnostique
- Bilan radiologique sur membre immobilisé
- Antalgiques demblée = rare : 1/10
- Avant bilan lesionnel = si douleur de faible intensité = immobilisation + évaluation, si douleur de moyenne intensité = Paracétamol (si réduction sous anesthésie générale : voie veineuse pour Antalgiques + ATBS si fracture ouverte).Si forte intensité = antalgique puissant et rapide avant même limmobilisation Nalbuphine Intra-Rectal
* Sirop de codéine per os
* Paracétamol-codéine
* Proparacétamol I.V.: en continu pendant 24 h.
* A.I.N.S. si antalgie insuffissant (Pas dAspirine)
- Si anesthésie générale :
* Pas de prise orale < 2 h. (liquide claire)
* Si voie veineuse = 0
*Nalbuphine intra-rectral
Paracétamol
- Chirugie + anesthésie = informer du traitement antalgique
- Bloc axillaire
- Morphiniques +++ si douleur intense
RACHIALGIES INEXPLIQUEES ET REBELLES CHEZ UNE ADOLESCENTE
- Identifier les mécanismes en causes :
* Nociceptive
* Altération du système nerveux
* Facteurs psychiques
- Contexte psycho-social nest pas un mécanisme physico-pathologique
- Parcours médical : dans quelle mesure est-il responsable de la chronicisation ?
- Evaluation : uni et pluridimensionnelle
Signes d alertes en faveur d une cause organique
a) Topographie radiculaire - raideur rachidienne - signes Neurologiques -Rythme inflammatoire de la douleur
b) Principales causes organiques :
- Spondylolyse - Spondylolisthésis - shwermann - scoliose
- Traumatisme plus ou moins hernie discale
- Infection
- tumeur
- Causes neurologiques (tumeur médullaire) ou hématologique(drépanocytose)
c) Fréquence à 15 ans :
- 1/2 a présenté une douleur lombaire
- 1/5 présente une douleur dorso-lombaire quand on l interroge
- 1/3 sont récurrentes (sportif)
- Certaines douleurs sous tendues : problèmes psycho-sociaux
* Traitement par A.I.N.S. ?
- Eliminer les causes organiques = traitement spécifique
- Facteurs favorisants = Attitude, types d effort : pratique
sportive
- Conseils de prévention = V.T.T., scooter, cartable
- Epreuve de repos de courte durée = SANS repos au lit
Durée limitée, à titre dépreuve = A.I.N.S. + paracétamol
* Palier II- Au bout de 2 semaines, si échec = Palier II
* Kinesithérapie
- Oui si dispense de sport scolaire décidée
- Contrôle postural
- Massage bénéfique
- Traitement actif : Plan antérieur renforcé Assouplissement du plan postérieur Membres inférieurs = quadriceps- 15 séances pour éviter la dépendance
*Eviter les sports violents
- Conserver natation - échauffement
* Dispense de durée limitée
Ne doit pas être une réponse à un problème psycho-social
OTALGIE
Automédication : Quels antalgiques ? Posologie ?
- Paracétamol : Per os ou rectal : Bonnes doses 15 mg / kg x 4 avec dose de charge à 250 mg
-Advil : 20 à 30 mg / kg en 3 même prises
-Nifluril : 400 mg (400/2) x 2/j = 6 à 30 mois (O.R.L.-STOMATO) 400 mg x 3/j = 30 mois à 12 ans
Accord avec le Médecin Traitant pour :
- choix des médicaments pour lenfant
- consultation après médication
a) La douleur est-elle constante dans l Otite ?
- Otite externe
- Otite virale
- Otite moyenne aiguë :
* souvent révélatrice
* modérée à intense : > 50 % des cas
* parfois absente
b) Intensité de la douleur : Echelles ?
- Pleurs - troubles du sommeil - agitation
- comportement grognon - refus alimentation
- main à l oreille
c) Pleurs :
- non spécifiques de la douleur
Prescription antalgiques
- Gouttes auriculaires : OTIPAX-PANOTILE Oui mais contre médication : tympan perforé
- Paracétamol ?
60 mg /kg en 4 fois : 1ère dose = 20 à 25 mg/kg
- Corticoïdes Discutés pour otite moyenne aiguë à tympan ouvert +Antibiotiques
- A.I.N.S.? Oui
-Verticalisation de l enfant +++
Douleur = Durée ? Si traitement efficace: antalgiques = contrôle de lotalgie en 1 à 2 h
Action anti-infectieuse = 12 h (bactérienne le plus souvent)
Si PERSISTANCE = problème de lantalgie ?
Paracentèse :
- Otite hyperalgique supérieure
- Echec curatif de lATB probabiliste
- Si complication = signes méningés - PF
- Avant lâge de 3 mois = prélèvement bactériologique
- De moins en moins fréquente depuis les ATBS par voie générale
- Paracentèse si inéfficacité du Palier II
MORPHINE
1°Dés la naissance et jusqu à 6 mois = oui, mais par équipe entraînée
2°< 6 mois = peut-être génèralisée :
Orale :1 mg/kg/24 h : - forme prolongée = 12 h
- forme immédiate = buvable (utile au début ou en complément) renouvelable toutes le 4 h
Sous cutanée : 0,1 à 0,2 mg/kg par injection renouvelé toutes les 4 h
Intra-veineuse :
- dose de charge : TITRATION : 0,025 mg/ kg de 1 à 4 Bolus /10
- dose continue 0,01 à 0,02 mg/kg/h
Effets secondaires
CODEINE
- CODENFAN
* > ou =10ans
* 1 ml/kg/6 h
- CODOLIPRANE
* 15 kg
* Codéine : 0,5 à 1 mg/kg/6 h
- EFFERALGAN CODEINE
* 15 kg
NALBUPHINE = NUBAIN
- Morphinique Agoniste Antagoniste = analgésie rapide > 18 mois
- Très peu deffet respiratoire
- Douloureux en injection I.M. ou sous cutanée
- Intra-rectal = +++ possible
- 0,2 mg/kg en I.V. ou I.R. / 4 à 6 h.
- Médecine ambulatoire
E.M.L.A. Anesthésie de contact
- Lidocaïne + Prilocaïne = crème à 5 %
- TUBE ou PATCH
-Délai minmal de pose: 1 heure, délai optimal: 90 à 120 mn
- Jeune nourrisson = risque systémique et de Méthémoglobinémie
- Nouveau-né et prématuré = NON (sauf en milieu spécialisé)
- < 1 an = 0,5 mg sur 1 seul territoire
- > 1 an = plusieurs zones possibles
- muqueuse et tympan = NON
- Indications multiples
PLAIES ET SUTURES
- Xylocaïne 5 % = Nébulisation
- E.M.L.A.
- Infiltration Xylocaïne 1 % injectable :
* 4 mg/kg = 1/2 dose pour les muqueuses
* Bicar de Na à 42/00 = 0,2 ml/1ml Xylo accélère la diffusion
* injections lentes de proche en proche 0,1 à 0,2 ml
- Colles dermiques pour remplacer les sutures
En urgence, brûlure des mains chez lenfant de 3 ans
sont les premiers conseils « de secourisme » à donner par téléphone à lentourage dun enfant brûlé pour soulager la douleur, et assurer les premiers soins ?
1) Apprécier gravité : Etendue Profondeur - Localisation - 2ème ou 3ème degré > 5 % = hospitalisation immédiate transport médicalisé - BENIGNE = 1er degré, peu étendue
2) Douleur = Immédiate violente : Rassurer, calmer, expliquer - Eau froide = ARROSER du centre vers la périphérie ou bain froid Apprécier toutes les 2 à 3 min. si soulagement dure
3) BIAFINE sur 1er degré uniquement
4) PARACETAMOL = à bonnes doses immédiatement
Le médecin complète sa trousse durgence et se rend immédiatement au domicile de Kévin qui est tout proche. Quels éléments, notamment quels médicaments antalgiques, doit comporter la trousse durgence du médecin de famille pour assurer les premiers soins à un enfant « qui sest brûlé » ?
Quels éléments, notamment quels médicaments antalgiques, doit comporter la trousse durgence du médecin de famille pour assurer les premiers soins à un enfant « qui sest brûlé » ?
TROUSSE D URGENCE - Chlorhexidine aqueuse pince stérile - Compresses non adhérentes = MEPITEL SCRILIN - MELOLIN- Bandes de fixation = non circulaires et non adhésives MEDICAMENTS- Antalgiques généraux : * Palier I = PARACETAMOL * Palier II = CODEINE * Palier III = MORPHINE * Palier III = NALBUPHINE
Les brûlures sont étendues, elles touchent une large partie des deux mains. Lintensité de la douleur est jugée très forte. Quels sont les signes objectifs dune douleur de grande intensité chez un petit enfant qui ne verbalise pas ?
Quels sont les signes objectifs dune douleur de grande intensité chez un petit enfant qui ne verbalise pas ?3 ans = Douleur intense : Auto-évaluation : - difficile = grande part émotionnelle - cubes jetons Hétéro-évaluation- Impossibilité de consoler lenfant
En même temps que les soins locaux, un traitement antalgique associant : antalgique de palier II et anxiolytique est administré per os Quels sont les premiers soins locaux à mettre en uvre ? Etes-vous daccord ici avec ladministration dun antalgique de palier II et dun anxiolytique . La voie orale est-elle la mieux adaptée ?
Quels sont les premiers soins locaux à mettre en uvre ?SOINS LOCAUX : - Rinçage - Vêtements :
* si coton, lin, laine : les retirer pendant le bain ou larrosage
* si fibres synthétiques : NON car risque denlever la peau - Bulles - Phlyctènes :
* Les respecter +++ = protégent la peau - Pansements :
* Pas de camphre
* Tulle gras +++
* Filet
* Pas dadhésif
Lenfant vomit aussitôt ce qui conduit à administrer un traitement antalgique par voie njectable. Quel médicament administrer et quelle voie utiliser (sous cutanée, intraveineuse, intrarectale) ?
Quel médicament administrer et quelle voie utiliser (sous cutanée, intraveineuse, intrarectale) ?
Agoniste Antagoniste : NALBUPHINE : 20 mg / 2ml = > 12 mois - IV . IM = sous cutanée = 0,2 mg/kg x 4 à 6/jour - Intra rectale = oui +++ 0,3mg/kg/dose- IM - sous cutanée = douloureux +++ - Délai daction = IV 2 à 3 min. = IM sous cutanée > 15 min. - Durée daction = 3 à 4 heures Antidote : NALOXONE= 0,4 mg/ampoule 0,01 mg/kg Incompatibles : MORPHINE = CODEINE DEXTRO P= effets sannulent. MORPHINE ,d'abord + NALBUPHINE ensuite= non NALBUPHINE d'abord+ MORPHINE ensuite = oui
Lappel du SMUR-SAMU ne paraît pas nécessaire, Kévin sest rapidement calmé ; il est conduit par ses parents, accompagnés du médecin, à lhôpital trèsproche. Alhôpital, les soins locaux sont faits sous anesthésie générale. Le traitement par morphine administrée per os les jours suivants fait lobjet dune grande réticence de la part des parents qui décident une sortie anticipée contre lavis médical. La réticence des parents et parfois des médecins vis à vis du traitement morphinique chez lenfant est-elle fondée sur un risque deffets secondaires importants ? Quellesexplications donner aux parents pour justifier le recours à un morphinique et lever leurs inquiétudes ?
La réticence des parents et parfois des médecins vis à vis du traitement morphinique chez lenfant est-elle fondée sur un risque deffets secondaires importants ?
Effets indésirables : Dépression respiratoire, somnolence , nausées, vomissements, constipation
Au domicile, les pansements très douloureux sont faits par une infirmière sous traitement antalgique préventif Quel traitement antalgique administrer pour prévenir un geste médical Douloureux (ici des pansements) ? Quelles précautions antalgiques prendre dans la réalisation de pansements douloureux ?
Quel traitement antalgique administrer pour prévenir un geste médical Douloureux (ici des pansements) ?Quelles précautions antalgiques prendre dans la réalisation depansements douloureux ?Douleur intense dautant que la surface est importante et la zone sensible = main, périnée, visage Abaissement du seuil douloureux par répétition des actes = sensibilisation - Hospitalisation =MORPHINE en continu + BOLUS (5 min. avant soins) Si injection IV ou sous cutanée = 15 min. Si per os = 30 à 45 min.Ambulatoire = Per os 45 min. avant ATTENTION PARACETAMOL IR = Délaidaction 3 heures.
Quelques jours plus tard, lenfant est amaigri et un comportement dindifférence fait évoquer une atonie psychomotrice. Quest ce quune atonie psychomotrice ? Quelle en est la signification ? Doit-on craindre dans de tels cas, comme ici, la mémorisation de la douleur et des conséquences psychologiques ?
Quest ce quune atonie psychomotrice ? Quelle en est la signification ? Doit-on craindre dans de tels cas, comme ici, la mémorisation de la douleur et des conséquences psychologiques ?ATONIE PSYCHOMOTRICE = Danger majeur +++ - Rareté et lenteur des mouvements - Lenfant séconomise - Regard « figé » - Indifférence à lentourage- Sans intérêt pour les jouets, le jeu - Sexprime peu. Peu ou pas de communication - Enfant contracté, difficile à porter - Il ne blottit pas, ne cherche pas le contact - Est inconsolable - Quelques heures ou quelques jours URGENCE THERAPEUTIQUE +++
Le médecin pense à une mauvaise adaptation du traitement mais évoque aussi une maltraitance. Etes-vous daccord pour évoquer ici la possibilité dune maltraitance ? Sur quels arguments ? En cas de doute, quelle attitude adopter ? Le déni de la douleur par les parents est-il un argument en faveur des sévices ?
MALTRAITANCE = Brûlures suspectes : - Circonstances alléguées invraisemblables - Zones concernées habituellement peu ou pas exposées - Symétriques (extrémités siéges) profondes (contact prolongé) - Provoquées par ébouillantement = bords nets - Objet brûlant = cigarette fer à repasser tige de fer....
Lenfant est de nouveau hospitalisé. Latonie psychomotrice cède rapidement à un traitement antalgique contrôlé ; les inquiétudes sur le comportement des parents sont écartées. Quelques semaines après, les blessures sont guéries. Le four, dun modèle ancien, a été remplacé
Céphalées répétées chez une fillette de 7 ans
Marie, 7 ans, est vue en consultation pour des maux de tête apparus depuis environ 4 mois. Ce mal à la tête, répété à 3 reprises, est apparu peu de temps après le déménagement de sa famille. Sa mère a, aussi, « souvent mal à la tête, depuis toujours ». Linterrogatoire de lenfant et des parentsnapporte aucune orientation diagnostique. Lexamen physique est normal.Quels sont les éléments diagnostiques pertinents recherchés par linterrogatoire ? Quelles sont les caractéristiques des céphalées ? Quels antécédents rechercher ?
Quels sont les éléments diagnostiques pertinents recherchés par linterrogatoire ?Quelles sont les caractéristiques des céphalées ?Quels antécédents rechercher ?A 15 ans = ¾ se sont plaints de Céphalées Entretien avec lenfant + parents : mode de vie loisirs école etc Caractéristique de la Céphalée Signes daccompagnement : - Pâleur Fièvre vomissement - Modification du comportement - Fléchissement scolaire Antécédents familiaux = migraine +++ Antécédents de lenfant = neurologiques traumatologiques Contexte social
A lissue de cette première consultation, en raison de labsence de signe dalerte orientant vers une origine organique, on considère quil sagit dune céphalée récurrente essentielle Quelles sont les principales causes organiques des céphalées récurrentes chez lenfant ? Quels sont les éléments dorientation vers ce type détiologies ? Quels types de céphalées récurrentes « essentielles » peut-on rencontrer chez lenfant ? Comment les reconnaître ? Peut-on retenir ce diagnostic sans sappuyer sur des examens complémentaires ?
Quelles sont les principales causes organiques des céphalées récurrentes chez lenfant ? Quels sont les éléments dorientation vers ce type détiologies ?
O.R.L. : sinus +++ = scanner
OPH : troubles de la convergence réfraction = examen complet
Tumeurs cérébrales (solides +++ les plus fréquents) - Céphalées = présente 60 % des cas : * matinales, mouvements, efforts * saggravent en fréquence et en intensité - Vomissements Torticolis ++ - Comportement Fléchissement scolaire - Signes neuro - déficitaire Autres causes
HIC = Hydrocéphalée Malformation Vitamine A - Cyclines HTA
Il nest pas demandé dexamens complémentaires. Un traitement par salicylate et métoclopramide est prescrit, « à prendre dès lapparition des douleurs ». Etes vous daccord pour proposer ici un traitement associant salicylate et métoclopramide ? Si oui, pourquoi et selon quelles modalités ?
Etes vous daccord pour proposer ici un traitement associant salicylate et métoclopramide ? Si oui, pourquoi et selon quelles modalités ?Palier I = retenu - Paracétamol = Salycilés - Conseil = Débuter sans délai le traitement dès les 1ers signes - Céphalées de Tension = traitement efficace à nimporte quel moment - Migraine = efficace en début de crise Métoclopramide = non justifié- Migraine non prouvée - Et pas dans toutes les migraines
On explique quil ny a pas lieu de sinquiéter et que enfant devra être revue dans 2 semaines. Etes-vous daccord avec ce délai de 2 semaines avant de revoir lenfant ?Pour quoi faire ?
Etes-vous daccord avec ce délai de 2 semaines avant de revoir lenfant ? Pour quoi faire ? Circonstance FréquenceEvénements de la vie Calendrier : - Horaire - Intensité - Durée - Soulagement Prudence = réexaminer lenfant
Lenfant est revue un mois plus tard : deux nouvelles crises de céphalées ont eu lieu, et la sémiologie fonctionnelle, plus précise, est fortement évocatrice de migraine. Aucun facteur déclenchant nest évident, mais les difficultés scolaires se sont précisées, et le contexte familial savère être vraiment « difficile ». Le traitement prescrit na pas été pris. Lexamen clinique est toujours normal. A la demande des parents, et bien quil nexiste toujours pas de signes inquiétants, on demande e bilan suivant : - NFS, VS, - glycémie, - examen du fond dil, - radiographie des sinus, - scanographie cérébrale. Etes-vous daccord avec cette demande dexamens ? Si oui, quattendre de chacun deux ? Ne devait-on pas les demander avant ? Devait-on demander dautres examens, en particulier un EEG, ou dautres avis spécialisés ?
Etes-vous daccord avec cette demande dexamens ?
Si oui, quattendre de chacun deux ? Ne devait-on pas
les demander avant ? Devait-on demander dautres examens, en
particulier un EEG, ou dautres avis spécialisés ?
Avoir les idées claires sur lintérêt attendu en
retour : - NFS VS = Infection (CRP) : infection sinusienne
à infirmer - Glycémie = Pas de signe clinique - F.O. = HIC
sinon examen OPH complet - Sinusites = Rx sinus de base, si
scanner cérébral pas de Rx- Scanner I- et I+ devant Céphalées
récurrentes pour éliminer une TC (si doute +++) - EEG = non :
1ère crise dune migraine+ signe neurologique +++
Ces examens sont normaux. Le médecin décide alors de retenir le diagnostic de migraine psychogène et prescrit un traitement anti-migraineux spécifique. Sur quels arguments peut-on retenir ici le diagnostic de migraine ? Peut-on parler de migraine psychogène ? Que comporte la prescription ? Existe t-il des règles particulières pour traiter la migraine chez le jeune ?
Le pronosticest évoqué avec lenfant et sa famille. Quel est le pronostic de la crise ? Lenfant restera-t-il migraineux toute sa vie ?
Quel est le pronostic de la crise ? Lenfant restera-t-il migraineux toute sa vie ?
Pronostic de la crise:
- excellent pour chaque crise sans séquelle
- migraine accompagnée = Migraine hémiplégique la plus fréquente * Régression TOTALE du déficient = habituelle
* Séquelles : Ataxie cérébelleuse = NystagmusMoyen terme
- 6 ans = crises disparues chez la moitié des enfants
- si début tôt = pérennisation ???
Douleur abdominale subaiguë chez une fillette de 11 ans
La maman de Stéphanie, 11 ans, appelle en urgence en fin de matinée ; elle est inquiète car sa fille se plaint depuis 2 heures de douleurs abdominales. Une automédication par paracétamol et antispasmodique na pas calmé totalement les douleurs. Une automédication est-elle légitime devant une douleur abdominale chez un enfant ? Peut-elle gêner le diagnostic étiologique ? Que préconiser comme antalgique : paracétamol, antispasmodique, anti-inflammatoire, glace ?
Une automédication est-elle légitime devant une douleur abdominalechez unenfant ? Peut-elle gêner le diagnostic étiologique ?
Que préconiser comme antalgique : paracétamol, antispasmodique, anti-inflammatoire, glace ?
Automédication légitime : - Principe largement admis - Médecin habituel encadre cette automédication -
1)Risque principal :quelle soit efficace quil y ait une pathologie chirurgicale Pas de suite (1e règles)
2)Médication à visée antalgique = Problème étiologique ? - supprime deux signes essentielles = la douleur et la fièvre - mais = 11 ans et thermomètre
3) Paracétamol : - opportun, ninfluence pas le mécanisme physiopathologique local - antispasmodique = AINS - Glace = surtout chez le tout petit = NON car trop efficace
4)Lanxiété de lenfant et des parents
Il sagit du premier épisode de ce type ; la fillette nest pas réglée, elle a vomi une fois; il ny a pas eu de traumatisme. A lexamen : la température est à 37,7 °C, lexamen abdominal est difficile; lenfant est anxieuse et craintive. En cas de difficulté à examiner labdomen du fait dune douleur trop intense, un traitement antalgique est-il indiqué pour permettre lexamen ?
En cas de difficulté à examiner labdomen du fait dune douleur trop intense, un traitement antalgique est-il indiqué pour permettre lexamen ?Douleur intense = examen difficile - habituellement par antalgiques = explications + douceur - si difficile = douleur intense grave * Paracétamol* Antispasmodiques- si échec = antalgique (examen clinique après +++) Délai daction
Labdomen est tendu, sans défense, la douleur paraît prédominer dans la fosse iliaque droite. Considéré comme douloureux le toucher rectal nest pas pratiqué. Le toucher rectal est-il douloureux par lui-même ? Est-il utile, est-il nécessaire dans cette situation ?
Le toucher rectal est-il douloureux par lui-même ? Est-il utile, est-il nécessaire dans cette situation ?Elément important du diagnostic Son absence peut retarder gravement le diagnostic Solution = Chirurgien
Le reste de lexamen physique est normal. Le test de la bandelette urinaire est négatif. Une évaluation initiale de lintensité de la douleur est chiffrée à 40 sur une échelle EVA. Lévaluation précise de lintensité dune douleur abdominale aiguë est-elle utile ? Si oui, par quels moyens ?
Lévaluation précise de lintensité dune douleur abdominale aiguë est-elle utile? Si oui, par quels moyens ?
Evaluation précise de lintensité de la douleur aiguë11 ans = aisée = permet le suivi et ladaptation de la prise en charge ECHELLES DAUTO-EVALUATION
Le médecin décide de temporiser, de prescrire un traitement antalgique et de revoir lenfant dans quelques heures. Etes-vous daccord avec cette décision de temporiser, de prescrire un antalgique et de revoir lenfant dans quelques heures ? Si oui, quelle est votre prescription ? Au cas où une anesthésie générale serait nécessaire dans les heures à venir, certains antalgiques sont-ils contre-indiqués ?
Etes-vous daccord avec cette décision de temporiser, de prescrireun antalgique et de revoir lenfant dans quelques heures ?Si oui, quelle est votre prescription ?
Décision de temporiser : - Douleur abdominale récente, dintensité moyenne - Examen clinique difficile mais sans défense TEMPORISATION SOUHAITABLE 2ème Examen par le médecin : 2 à 3 heures après chez un enfant apaisé - signes nouveaux : locaux ou généraux = abdomen aigu
Les signes dalerte imposant un appel anticipé sont décrits à la mère. Quels sont les signes dalerte, en particulier les caractères de la douleur que lon peut décrire à la maman ?
Au cas où une anesthésie générale serait nécessaire dans les heures à venir, certains antalgiques sont-ils contre-indiqués ?3) Si Anesthésie Générale : traitement antalgique ne gêne pas, au contraire = ECHOGRAPHIE AINS = NON Salicylés = NON Prise orale = 2 heures avant antalgiques + jus de fruits (quelques ml)Rectale = Paracétamol = 3 heures +++
Quelques heures plus tard, la douleur sest aggravée (60 à léchelle EVA) ; la symptomatologie chirurgicale sest précisée. Le médecin adapte le traitement antalgique Quel nouveau traitement antalgique proposer devant cette augmentation de la douleur et alors quune intervention chirurgicale est envisagée ?
Quel nouveau traitement antalgique proposer devant cette augmentation de la douleur et alors quune intervention chirurgicale est envisagée ?
Quel traitement antalgique ? - douleur qui augmente - intervention chirurgicale prévue DONC :
* antispasmodique
* anxiolytique
* Palier II Si vomissements = voie veineuse ? Salicylés = AINS = voie orale < 2 heures Mention du traitement pour Anesthésiste + Chirurgien
Stéphanie est transférée en ambulance en milieu chirurgical. Une échographie abdominale et pelvienne, demandée aux urgences, confirme une torsion de lovaire droit, ce qui conduit à une intervention. Le prélèvement veineux pour les examens biologiques pré-opératoires a été fait après lapplication de crème anesthésique. La douleur en post-opératoirerégulièrement évaluée (par EVA) est traitée par une association de paracétamol et de morphine.
En post-opératoire dune chirurgie abdominale chez lenfant faut-il systématiquement prévoir un protocole antalgique ? Si oui, lequel, pendant combien de temps ? Etes-vous daccord avec le traitement prescrit ici (paracétamol et morphine) ?
Douleur récente du genou chez une jeune fille de 12 ans
Stéphanie, 12 ans, accompagnée de ses parents inquiets, consulte pour des douleurs spontanées du genou gauche apparues quelques jours plutôt, sans traumatisme apparent. La fillette pratique la natation en compétition ; elle na pas dantécédent particulier. A linterrogatoire, la douleur na aucun caractère inquiétant. Quels sont les signes devant faire évoquer une pathologie grave devant des douleurs spontanées persistantes (ici du genou) chez un enfant ?
Quels sont les signes devant faire évoquer une pathologie grave devant des douleurs spontanées persistantes (ici du genou) chez un enfant ?
Douleurs spontanées persistantes du genou = PATHOLOGIE GRAVE - Douleur unilatérale =* sourde sur fond permanent * insomniante * soulagée partiellement par le ttt antalgique * durant depuis plusieurs semaines Signes fonctionnels : - Boiterie - dème Tuméfaction douloureuse - Limitation de la mobilisation - Douleur provoquée à la palpation Signes associés : - Fièvre Altération de létat général - Amaigrissement
Lexamen du genou est normal, de même lexamen général ; la température est normale. Le médecin explique aux parents quils sagit probablement de douleurs de croissance.
Etes-vous daccord pour retenir ici des « douleurs de croissance » ? Si oui, sur quels arguments ?Quels sont les autres diagnostics à évoquer ?
Douleur de croissance : - Douleur unilatérale = NON - Bilatérales - Intensité modérée - Localisées aux crêtes tibiales - Entre 4 et 8 ans - Après épisode infectieux banal - Nocturnes = quelques minutes à 1 heure - Facilement calmées par des massages ou Aspirine - Disparaissent au réveil +++ - Examen clinique normal Rx normales - Rachitisme exceptionnel à ladolescence = Douleur de la croissance
Il prescrit un arrêt du sport et un traitement par acide acétylsalicylique Etes-vous daccord pour conseiller ici un arrêt du sport avec la prescription dacide acétylsalicylique ? Si oui, pourquoi et pendant combien de temps ? Ce traitement peut-il soulager des douleurs osseuses dorigine néoplasique?
Etes-vous daccord pour conseiller ici un arrêt du sport avec la prescription dacide acétylsalicylique ? Si oui, pourquoi et pendant combien de temps ? Ce traitement peut-il soulager des douleurs osseuses dorigine néoplasique?
Arrêt du sport = oui .Acide A. Salicylique = oui = antalgique = anti-inflammatoire AINS = oui - les 2 actifs sur douleurs de croissance et ostéome ostéoïde sur douleurs néoplasiques en diminuant composanteinflammatoire mais rapidement insuffisants
Il rassure les parents mais demande à revoir lenfant dans 2 semaines.
Six semaines plus tard, après une amélioration transitoire de la douleur qui a fait annuler le rendez-vous prévu, les douleurs sont réapparues, plus intenses, avec plusieurs réveils nocturnes ; il existe maintenant une boiterie. La palpation détecte une légère tuméfaction de lextrémité supérieure du tibia. Lintensité de la douleur estimée par lenfant sur léchelle EVAest à 70 aux moments les plus douloureux. Quels sont les moyens dévaluation dune douleur prolongée chez un grand enfant ? Quel est le mode dutilisation de léchelle EVA ?
Etes-vous daccord pour demander ici une visite de contrôle dans le délai de 2 semaines ? Comment convaincre les parents que cette nouvelle consultation est indispensable, alors que lon vient de tenir un discours rassurant ?
A lhôpital, lIRM et la biopsie chirurgicale conduisent au diagnostic dostéosarcome non métastatique. La douleur est contrôlée par des antalgiques de palier II. Stéphanie reçoit une chimiothérapie pendant 3 mois et demi puis elle est opérée pour une exérèse carcinologique avec reconstruction osseuse. La douleur post-opératoire est traitée par morphine délivrée par pompe auto contrôlée associée à du propacétamol. A la sortie de lhôpital, une douleur persistante du membre opéré rend nécessaire un traitement morphinique oral au long cours
Quelles sont les modalités dun traitement dun traitement morphinique oral au long cours chez un enfant (posologie, surveillance de lefficacité, prévention des effets secondaires, interactions médicamenteuses, contre indications éventuelles) ? Existe-t-il des particularités en fonction de lâge ?
Quels sont les moyens dévaluation dune douleur prolongée chezun grand enfant ?Quel est le mode dutilisation de léchelle EVA ?
Entretien : - Dialogue Confiance = enfant entendu et compris - Localisation Intensité Durée Evolution - Propres termes de lenfant = physiopathologie - Retentissement psycho-social Examen clinique : - Signes directs de la douleur : * position antalgique au repos ou à la mobilisation * réaction dévitement * raideur, contracture * douleur accentuée par la mobilisation * douleur à leffleurement (allodynie) Auto évaluations :- EVA - Dessin - QDSA
Quelles sont les modalités dun traitement dun
traitement morphinique oral au long cours chez un enfant
(posologie,
surveillance de lefficacité, prévention des effets
secondaires, interactions médicamenteuses, contre indications
éventuelles) ? Existe-t-il des particularités en fonction de
lâge ?
Traitement morphinique oral :en long cours chez un enfant TITRATION :- morphine immédiate - IV - Per os - si EVA > 50 - Palier I ou II M.L.P. : - 12 heures 24 heures - 3 jours (grand enfant) Effets secondaires :attention sevrage : - dépression respiratoire (exceptionnel) * fréquence > 12/mn * Nolaxom = Bolus 1 mg/KG - nausées vomissements prurit - constipation +++
Lapparition, malgré ce traitement, de sensations à type de décharges électriques spontanées et déclenchées par le moindre contact fait évoquer des douleurs neuropathiques ,ce qui conduit à une adaptation du traitement après avis téléphonique auprès de équipe hospitalière. Les douleurs disparaissent ; Stéphanie reprend la natation 6 mois après la fin de on traitement. Quest ce quune douleur neuropathique ? Quand lévoquer ? Quels sont les éléments de son traitement ?
Quest ce quune douleur neuropathique ? Quand lévoquer ? Quels sont les éléments de son traitement ?Douleurs neuropathiques : - douleur en rapport avec lésion partielle ou totale dune structure nerveuse centrale ou périphérique - douleurs neurogènes périphériques : * lésion souvent partielle * fibres sensitives ou motrices * traumatisme brûlure chirurgie - douleurs neurogènes centrales : * lésions moëlle* tronc cérébral * Thalamus
Etes-vous daccord ici avec ladministration dun antalgique de palier II et dun anxiolytique . La voie orale est-elle la mieux adaptée ?
ANTALGIQUES lesquels ? Si douleur persistante et intense à larrivée du Médecin : Palier II Anxiolytique = oui Voie orale = en 1ère intention Voie rectale possibleBZD : sédatif = myorelaxant anxiolytique et amnésiant = HYPNOVEL (prémédication) 0,05 à 0,10 mg/kg
Quelles explications donner aux parents pour justifier le recours à un morphinique et lever leurs inquiétudes ? Expliquer, prévenir les parents avant les prescriptions Confort maximal Adhésion des parents avant la prescription
MALTRAITANCE : - Evitement du regard = du père et/ou de la mère - Recherche le contact visuel avec le médecin - Vigilance « gelée » = enfant aux aguets, sadapte aux parents - Avidité affective = « sangsue » - Tics de balancement FAMILLE : - En général, appel au système de soins pour lenfant - Accepte la prise en charge médicale - Compliance plus ou moins /
ATTENTION Déni par les parents de la douleur de lenfant = maltraitance par abstention RECHERCHE : - Fréquence des accidents, des hospitalisations - Etat cutané = cicatrices - Développement psycho moteur - Croissance staturo- pondérale - Attitude des parents
Quels types de céphalées récurrentes « essentielles » peut-on rencontrer chez lenfant ?Comment les reconnaître ? Peut-on retenir ce diagnostic sans sappuyer sur des examens complémentaires ?
Céphalées psychogène : problème familiaux scolaires personnels
Migraines : 1ère crise avec signes neurologiques = bilan +++
Céphalées de Tension
AVF = Céphalées en grappes Cluster Headach
CEPHALEE PSYCHOGENE
Fréquentes entre 7 et 15 ans Peu intenses, diffuses Durent longtemps (des heures voire des semaines) Ne gênent pas les activités normales Aucun signe daccompagnement Parfois enfant fatigué = « na pas bonne mine », les yeux sont cernés Facteurs psychologiques = anxiété, dépression üCirconstances favorisantes = - difficultés scolaires - conflits familiaux - mauvaise hygiène de vie
MIGRAINES
Céphalées sévères, unilatérales, rétro orbitaire Pulsatiles Crises récidivantes et stéréotypées Quelques heures à quelques jours séparées par un intervalle libre Pendant la crise : - photo phono osmo phobies - troubles digestifs (crise de foie) - pâleur +++ AURA : trouble neurologique focal inaugural, spontanément résolutif
CEPHALEES EN GRAPPES OU AVF OU CLUSTER HEADACH Exceptionnelle > 10 ans homme Péri orbitaire puis hémicrânie Intense mais non invalidante Signes sympathiques homo latéraux : - rhinorrhée - lacrynation - Erythème - CBK Crise se résout en quelques dizaines de minutes à quelques heures Plusieurs jours de suite Intervalle libre parfois de quelques années ou plus rien
Cas présenté : - aucun signe inquiétant - orientant vers une cause organique - investigation = OPH Si OPH = normal = Céphalée essentielle Pas dautre investigation
Rassurer sur bénignité da la maladie Eviter les situations et les facteurs déclenchants identifiés Hygiène de vie = sommeil Activités de plein air Relaxation +++ Traitement de fond = Si : migraines avec aura invalidante ou/et crises très fréquentes
Médicaments : période de test > 3mois Efficacité tolérance clinique et biologique Inhibiteur calciques Anti sérotonines : DESERNIL = SANMIGRAN VIDORA ,O2 ,Arrêt Tabac